Abstract: Malgré les promesses–formelles et informelles–de bilinguisme, les institutions de science politique au Canada renforcent fréquemment un privilège systémique de l’anglais comme la lingua franca scientifique. Récemment, Brie et D’Aoust (2024) ont trouvé une sous-représentation des événements francophones à la conférence annuelle de l’Association canadienne de science politique. Similarly, analyses of research and teaching outputs demonstrate systemic marginalization of French-language scholarship through under-citation and -assignment of French-language research (Rocher 2007; D’Aoust 2022). The privilege structure of anglonormativity confers advantages upon scholars who speak “la bonne langue” as a first language (Grondin et al 2012) and introduces additional challenges for francophone scholars (Rocher & Stockemer 2017). Cette table-ronde se veut un dialogue entre francophones et francophiles sur le sujet de l’anglonormativité. Participants will consider the current status of anglonormativity and practical strategies for countering the privilege structure (including through francophile allyship).