A11(d) - Canada's Language Regime in the Age of Justin Trudeau I /Le régime linguistique canadien à l'ère de Justin Trudeau I
Date: Jun 4 | Time: 10:15am to 11:45am | Location:
2012-2024: language rights and institutional completeness in practice: Di Rao (University of Waterloo), Emmett Macfarlane (University of Waterloo)
Abstract: From 2000-2012, courts played a prominent role in recognizing the unique needs of minority language rights holders by promoting their autonomy and culture through institutional completeness (Chouinard, 2014). Scholars have praised institutional completeness as a strong theoretical concept to explain more recent judicial development of language rights in Canada (Chouinard, 2014; Léger, 2014). Over 10 years have passed since the publication of Chouinard’s “The Rise of Non-territorial Autonomy in Canada: Towards a Doctrine of Institutional Completeness in the Domain of Minority Language Rights.” With regards to the development of language rights in Canada, how has the court played out institutional completeness since then? What does institutional completeness look like in practice? Despite being an underrated section of the Charter, language rights have been tacitly developing through the courts in the past 10+ years. Institutional completeness remains a strong argument as judicial decision-making usually favoured minority language rights holders’ preferred interests except in unique and reasonable circumstances. Since 2012, there have been 69 case laws that addressed language conflicts in Canada. By conducting archival studies of the 69 federal and provincial case law, my paper explains the court’s role in the development of language rights in the last 10+ years to help visualize institutional completeness in practice. The proposed paper will confirm existing scholarship on language rights and highlight how courts substantively decide and procedurally implement language rights and accommodation conflicts/requests in Canada.
Le parcours vers l’adoption des lois C-13 et C-35: perspective des organismes communautaires francophones et acadiens: Louis-Alexandre Pen (Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada)
Abstract: On décrit le parcours d’un groupe linguistique minoritaire pour changer deux projets de loi qui changeront notre société. Comment les cycles et tendances politiques ont contribué au retard ou accélération de ces processus et comment l’organisation a dû changer de stratégies pour s’adapter.
On découvre comment, après de 8 ans, le réseau des communautés francophones et acadiennes a pu obtenir une loi sur les langues officielles. Le travail s’est déployé sur le territoire national avec des centaines de rencontres politiques, un travail étendu sur différents ministères et Province et territoires.
Avec le projet de Loi relative à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants au Canada, on découvre comment se comporte un gouvernement qui priorise son agenda en opposition aux demandes des minorités.
Comment les OSBL doivent développer des stratégies efficaces dans leur relation avec le législatif fédéral, dans un contexte de compétition de l’agenda législatif.
Cadre théorique
Analyse de cas (C-13, C-35)
Règlements de la partie VII de la Loi sur les langues officielles
Nous voulons partager l’expérience acquise lors du travail de sensibilisation pour l’obtention de la modernisation de la loi quasi constitutionnelle sur les langues officielles et les changements obtenus sur la Loi relative à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants au Canada.
Les entreprises privées de compétence fédérale au Québec, le droit politique et la gouvernance des politiques linguistiques sous le gouvernement de Justin Trudeau : entre le droit fédéral et le droit québécois, entre le juridique et le politique: Guillaume Rousseau (Université de Sherbrooke)
Abstract: La loi C-13, incarnation d’une importante réforme de la politique linguistique du gouvernement Trudeau, propose un régime d’option aux entreprises privées de compétence fédérale dans le domaine de l’utilisation du français lors de leurs activités, l’option du gouvernement fédéral et celle du Québec. Notre hypothèse est que des facteurs juridiques et politiques font en sorte qu’il est possible d’utiliser un raisonnement de droit politique pour expliquer cette situation. Nous exposons d’abord les concepts de droit politique et de gouvernance. Nous analysons ensuite les enjeux juridiques et politiques liés au droit linguistique et aux entreprises privées de compétence fédérale. Tout en reconnaissant que d’autres facteurs puissent être considérés, nous concluons que la prise en compte de ces deux types de facteurs est préférable pour expliquer une prise de décision ayant des implications légales et politiques comme pour ce régime d’option.
Canada's Language Regime in the Age of Justin Trudeau: the Perspective of Quebec's English-Speaking Minority: Stephen Thompson (Public Policy Advisor)
Abstract: Canada has dramatically shifted its approach to official languages. The 2020 Speech from the Throne recognized the federal government’s “responsibility to protect and promote French not only outside of Quebec, but also within Quebec.” This marked a revolutionary departure from Canada’s approach to its official languages. The modernization of the Official Languages Act (OLA) at one point was marked by consensus between Canada’s French and English linguistic minorities. This consensus was disrupted by the Government of Canada’s new policy direction. Bill C-13, hailed as a major achievement by the Trudeau government, is now viewed as a significant betrayal by Canada’s English-speaking minority.