A12(c) - Canada's Language Regime in the Age of Justin Trudeau II /Le régime linguistique canadien à l'ère de Justin Trudeau II
Date: Jun 4 | Time: 12:00pm to 01:30pm | Location:
Chair/Président/Présidente : Martin Papillon (Université de Montréal)
Discussant/Commentateur/Commentatrice : Martin Papillon (Université de Montréal)
Defining Equality: Variations in Political Language in Federal Official Languages Governance: Timothy van den Brink (Simon Fraser University), Rémi Léger (Simon Fraser University)
Abstract: This study analyses the usage of the term “equality” in federal official languages governance. Broadly speaking, equality is a universally supported ideal. However, the meaning of this term differs greatly depending on its association to equity, substantive equality, or equality of status. Using Michael Freeden’s morphological approach to ideology, we understand political language as indeterminate, lacking a singular universal definition. As such, meaning is informed by the speaker and is situated within a specific context. Analysis of the divergent of the term elucidates the logic behind distinct objectives and strategies for key policies in official languages governance such as redistribution, self-determination, and social hierarchies.
Administration publique et francophonie canadienne : une comparaison interprovinciale: Stéphanie Chouinard (Collège militaire royal du Canada), Luc Turgeon (University of Ottawa)
Abstract: Au cours de la dernière décennie, plusieurs provinces canadiennes ont adopté de nouvelles politiques en matière de service en français ou ont réformé leurs pratiques existantes. Si dans la foulée de ces réformes, certains chercheurs ont exploré l’offre de service en français dans certains secteurs de politiques publiques, en particulier dans le domaine de la santé et des services sociaux, ou encore dans certaines provinces canadiennes (Cardinal et al., 2018; Normand, 2019; Savard et al., 2015), il n’en demeure pas moins que nous en savons encore trop peu sur les mécanismes de gouvernance mis en place dans l’ensemble des provinces et des territoires au Canada pour assurer que les francophones puissent obtenir des services dans leur langue. Notre étude explore premièrement ce que nous qualifions, à la suite de l’étude de Turgeon et al. (2022) sur les politiques provinciales en matière d’équité en emploi, « d’architecture de l’offre de service en français ». Nous souhaitons nous pencher sur trois aspects de cette architecture : 1) le cadre légal chapeautant les droits des francophones à des services en français; 2) l’organisation bureaucratique et les mécanismes d’imputabilité mis en place et 3) les politiques d’embauche et de représentation des francophones dans l’administration publique afin de faciliter, ou si la loi le mandate, d’assurer l’offre de service en français, sur l’entièreté ou sur une partie du territoire. Il s’agira de voir si, à la lumière des similarités et des différences entre les provinces et les territoires, il est possible de développer une typologie des différentes « architectures d’offre de service en français » au Canada.
Language Rights and Local Education Governance during the Trudeau Era: Michael Murphy (Queen's University)
Abstract: Although the management of public education systems are constitutionally assigned as a provincial responsibility, locally-elected special purpose bodies (now typically called school boards) have added a local democratic oversight aspect. A recent crisis in school board governance in Canada has been the dissolution of school boards in Nova Scotia (2018) and Quebec (2020) by their provincial governments (Ongoing interviews with Ontario school board trustees reveals a fear that a third province may soon join the list). This case is also important as a window into understanding the language regime during the Trudeau era, as minority language boards (representing Francophones in Nova Scotia and Anglophones in Quebec) have survived even where their alternates dissolved. Accounting for the intersection of language rights and education governance offers an interesting case for considering the language regime of the Justin Trudeau Era.