Qu'il s'agisse de la réaction négative de l’opinion publique aux politiques climatiques, de la politique au sujet des « transitions vertes », incluant l'hydrogène, les minéraux critiques et l'exploitation minière en eaux profondes, de la décroissance, de la justice énergétique, de la souveraineté autochtone ou des implications de la DNUDPA, les politiques environnementales continuent d'être une source d'études et de débats très riches. Cet atelier réunira des chercheurs et chercheuses qui se penchent sur les politiques environnementales et les politiques publiques à l'échelle locale, infranationale, nationale et mondiale. Des recherches sur n’importe quelle facette des politiques environnementales et des politiques publiques sont les bienvenues, y compris, sans pour autant s’y limiter :
Nous espérons que cet atelier réunira des chercheurs et des chercheuses qui travaillent sur ces questions très préoccupantes et les incitera à se mobiliser par-delà les clivages disciplinaires.
Des questions au sujet de cet atelier? Veuillez les soumettre par courriel aux organisatrices (cliquez sur l'icône sous leurs photos pour avoir leurs coordonnées).
Cet atelier, organisé conjointement avec les sections Enseignement et Femmes, genre et politique, explorera les multiples liens entre le genre, l’enseignement et le « quotidien ». L’atelier reposera sur deux thèmes clés : 1) les approches féministes du « quotidien » dans l’enseignement et l’apprentissage, incluant les manières de relier le vécu au contenu pédagogique, aux pratiques et aux relations humaines; 2) les conceptions et les expériences féministes du « quotidien » du personnel enseignant, incluant les expériences et les impacts de l’enseignement, les pratiques en matière de collaboration, de bienveillance et de soutien et le fait de considérer la personne enseignante comme un être humain. Nous souhaitons recevoir des propositions qui fournissent un certain nombre de perspectives et de voies pour explorer les relations entre le genre, l'enseignement et le « quotidien ».
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Le lieu où on enseigne importe – qu’il s’agisse d’un grand établissement de recherche, d’une université de petite taille principalement axée sur la formation de premier cycle, d’un grand centre urbain, d’une petite communauté rurale ou du Canada atlantique, des Prairies ou du Québec. Notre enseignement est également contextualisé dans le temps par les événements dans l’actualité et les développements technologiques tels que l'IA. Malgré ces variations considérables et les façons dont nous avons surmonté ce qui a perturbé notre contexte d'enseignement pendant la pandémie de COVID-19, peu d'attention est accordée à la manière dont nous réagissons à de tels contextes pour ce qui a trait à l’élaboration et à la prestation de nos cours et à nos interactions avec la population étudiante. Dans cet atelier, nous nous demanderons pourquoi et comment nous adaptons notre enseignement à nos contextes, qu’il s’agisse d’une contextualisation planifiée ou d’une adaptation improvisée lorsqu’il y a une « inadéquation » entre le contenu et le contexte. Les propositions peuvent porter sur tous les contextes et les domaines de l’enseignement, et ce, à tous les stades d’une carrière. Des propositions venant de la communauté étudiante aux cycles supérieurs, de chercheuses et chercheurs en début de carrière, de formateurs et formatrices et de membres du personnel éducatif sous contrat sont tout particulièrement les bienvenues.
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Les droits de la personne sont un domaine d’étude en pleine expansion au sein de la science politique et de programmes interdisciplinaires connexes. Cet atelier vise à réunir des membres de la communauté enseignante canadienne en droits de la personne afin de favoriser le réseautage, l’apprentissage et la collaboration. L’atelier comprendra deux volets pratiques. Premièrement, les ressources pédagogiques sur les droits de la personne : il s’agira d’un tour d’horizon des ressources clés pour l’enseignement portant sur les droits de la personne au Canada, y compris les textes non traditionnels, l’apprentissage par l’expérience et les ressources universitaires. Deuxièmement, les stratégies et les défis liés à l’enseignement axé sur les droits de la personne : y seront présentés les différentes façons d'aborder ce contenu, les défis communs liés à l'enseignement d'un contenu controversé et polarisant sur les droits de la personne ainsi que les façons dont la pratique des droits de la personne est modélisée dans la salle de classe. Il est prévu que chaque dimension soit abordée dans le cadre d'une table ronde, idéalement séquencée de manière à permettre une discussion informelle et à renforcer, entre les séances, la communauté présente. Sont les bienvenues les propositions provenant de ceux et celles qui enseignent les droits de la personne à tous les niveaux, y compris, par exemple, dans le cadre de programmes et de cours consacrés aux droits de la personne ou à l’occasion d’un sujet ou d’un thème lié aux droits de la personne dans le cadre d'un cours plus général.
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Les migrations internes dépassent largement les migrations internationales; d’après les estimations, il y a près de trois fois plus de migrants internes que de migrants internationaux. Cette tendance devrait persister, voire s'accentuer à l'avenir. Plusieurs pays démocratiques plaident pour la suppression des obstacles structurels et culturels aux mouvements de population internes (liberté de circulation) afin de créer un marché du travail et des ressources à l'échelle nationale. De nombreux migrants internes exercent ce droit volontairement, en déménageant pour des raisons familiales ou pour améliorer leurs conditions de vie. Or, ce narratif ne tient pas compte de la complexité des migrations internes. Si certaines personnes se déplacent volontairement, d'autres sont contraintes de déménager en raison de catastrophes, de crises, de pressions environnementales ou de politiques publiques, comme dans le cas des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDIP).
Cet atelier vise à réunir des chercheurs et chercheuses provenant de divers sous-secteurs de la science politique en vue d’explorer la dynamique multiforme des migrations internes. Les questions clés à prendre en considération comprennent, sans s’y limiter :
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Pour cet atelier, nous invitons les chercheur.e.s qui travaillent sur la souveraineté autochtone, sur la justice pour les personnes en situation de handicap (Disability justice) les approches antiracistes et décoloniales ou les pédagogies et les pratiques en matière de changements sociaux au sein et à l’extérieur du monde universitaire, l’objectif étant de susciter des conversations sur des avenirs radicaux.
L'enseignement portant sur les diverses manifestations de la colonialité, de la dépossession dans le contexte du colonialisme de peuplement, de l'apartheid et du génocide, des inégalités et de la violence structurelle à l'endroit des communautés autochtones, noires et racisées tout comme les luttes pour démanteler les systèmes d’oppression exigent qu’on se penche sur les questions liées à la liberté universitaire, à la formation de coalitions durables et qu’on envisage des solidarités et des avenirs meilleurs. Dans le droit fil de Kelly Hayes et de Mariame Kaba (2023), nous invitons les chercheurs et chercheuses de toutes disciplines qui considèrent l'espoir comme une pratique, une discipline et un outil pour construire une contre-culture axée sur le care.
Cet atelier a pour but de réunir un groupe diversifié de chercheurs et chercheuses provenant de différentes disciplines et à différents stades de leur carrière afin de réfléchir à leur positionnalité, à des politiques anti-oppressives et à la création de coalitions dans le cadre universitaire et au sein de communautés. L'enseignement et la recherche à propos de sujets contestés peuvent être porteurs d'espoir et de libération, mais aussi de défis. Souvent, ces questions restent en marge de la science politique.
Sont les bienvenus les recherches, tous les types de production et de diffusion des connaissances et les processus créatifs qui peuvent contribuer à la mise en place d’un espace de réflexion sur des questions comme celles-ci :
Cet atelier sera l’occasion pour des chercheur.e.s/militant.e.s qui croient en des sociétés plus justes de tisser des liens. Les questions et les suggestions concernant cet atelier peuvent être envoyées par courriel à l'organisatrice.
Questions about this workshop can be emailed to the organizers (click on the icon below their pictures for contact information).
ACSP 2025 – Dates limites et autres dates importantes | |
Date limite pour soumettre vos propositions | 8 novembre 2024 @ 23 h 59 HNP (heure normale du Pacifique) |
Avis d’acceptation ou de refus des propositions | Décembre 2024 |
Date limite du paiement de la cotisation à l’ACSP | 31 mars 2025 |
Date limite Inscription (anticipée) | 31 mars 2025 |
Envoi du texte des propositions pour le congrès | 23 mai 2025 |
Dates du congrès | 3 au 5 juin 2025 |