P02 - Posters Session 1
Date: Jun 12 | Time: 10:30am to 12:00pm | Location: 680 Sherbrooke St. West Lobby
Jurors:
Tyler Chamberlain (Trinity Western University)
Noah Schwartz (University of the Fraser Valley)
Erin Crandall (Acadia University)
Comparing Chinese- and English-Language Media in their Coverage of the 2021 Canadian Federal Election: Valere Gaspard (University of Ottawa), Holly Ann Garnett (Royal Military College of Canada)
Abstract: Recent allegations of political interference from the People’s Republic of China (PRC) have been widely reported in Canadian media. Notably, former Conservative MP Kenny Chiu, a known critic of Beijing, accused China of launching a “misinformation campaign” against him on the social media platform, WeChat, that may have assisted in his loss in the 2021 federal election. Thus, there are concerns that through the influence of information consumed by diaspora communities, the PRC can persuade a significant portion of these citizens toward a certain political agenda. While previous research suggests that media has limited effects on voter beliefs, voter turnout, and voter knowledge, previous findings do support the idea that media can reinforce perceptions toward certain political figures or issues. This poster presentation will compare how influential Chinese and English language media differ in their discursive strategies for the coverage of Canadian political issues. Content and sentiment analysis will be conducted on a selected sample of Chinese and English news articles from the 2021 Canadian Federal Election to determine their overall attitude toward different political events. This study hypothesizes that Chinese-language media remain neutral on non-China-related Canadian issues but align with the PRC's stance on contentious Sino-Canadian matters. The findings will contribute to our understanding of the potential impact of media consumed by Chinese-speaking Canadians and suggest how these results may impact our understanding of potential foreign interference in elections through diaspora communities.
Who’s Voting in BC? A District-Level Analysis of Turnout and Voting Behaviour: Sonya Pallapothu (McGill University), Holly Ann Garnett (Royal Military College of Canada / Queen's University)
Abstract: Robust voter turnout is accepted as one of many factors that indicate a healthy democracy and, consequently, has been an extensively-developed area of research in electoral studies. This research is especially important since it informs electoral management bodies of which population groups are least likely to go to the polls, and thus influences policies and practices that may increase political participation. While there exists a consensus regarding the effects of many socio-demographic variables on turnout, consideration of socio-economic variables, such as occupational status and type, is limited. As well, racial minorities, such as immigrants and Indigenous populations, are largely neglected in this discussion. Additionally, the scholarship on turnout mostly focuses on the national level (Preuss, 1981) and those that consider sub-national elections are predominantly in the American and European contexts (Ainsworth, Munoz, & Gomez, 2023; Martikainen, Martikainen, & Wass, 2005). Rather than relying on self-reported survey data, this poster uses the 2016 Census Data from British Columbia and the electoral results from the 2020 provincial election to address these gaps via the following questions: 1) Which socio-demographic and socio-economic characteristics affect voting, and non-voting, in the British Columbia provincial elections at the district level? And 2) How do geographic predictors influence voter turnout?
The Presidential Difference and Iran’s Foreign Policy Under Khatami (1997- 2005): Azadeh Momeni (Carleton University)
Abstract: Iranian foreign policy under the Khatami presidency (1997-2005) went through a paradigm shift, one that involved a change from confrontation to peaceful relations. The main reason for this alteration rests on Khatami’s belief system, whose discourse of “Dialogue Among Civilizations” aiming at coexistence and cooperation assured the international community that Iran would not pursue revolutionary aspirations, but rather seek constructive and meaningful relations based on equality, mutual respect and understanding.
I have applied Operational Code analysis as the theoretical framework to my research since this approach examines how the decision-maker perceives world politics—whether as conflictual or harmonious—and then decides what strategy he/she would adopt in order to achieve their goals. As this dissertation shows, Khatami believed that conflict was not a permanent feature of the international system; therefore, he followed a cooperative approach on the foreign policy front. The outcome of this new approach was Dialogue among Civilizations, instead of Clash of Civilizations. Based on this worldview, Iran, under Khatami, experienced the most peaceful relations with the international community since the inception of the Islamic Revolution in 1979.
Les effets concrets du discours populiste de droite sur les populations minoritaires : regards comparés entre Québec et Rio de Janeiro.: Eduardo da Nóbrega Monteiro (Université du Québec à Montréal)
Abstract: Introduction
Le populisme est un concept, comme plusieurs autres en sciences sociales, difficile à définir. Vu que chaque proposition est chargée de signifiants, l’on en proposera un que le comprendre de façon minimaliste et par son discours. Ainsi, le populisme est une logique politique discursive, dont l’idée centrale est la séparation entre le ‘peuple’ et l’‘élite’. Il s’ajoute à cette logique une idéologie plus dense, comme le libéralisme, communisme, le conservatisme ou le fascisme. À partir de cette addition, l’on devra suit la logique essentielle pour décortiquer quels sont les signifiants (vides) du peuple et de l’élite. Pour la droite contemporaine, cette relation dyadique se métamorphose vers une triade, où le troisième pôle est celui d’une population minoritaire, souvent racisée. Par cette définition, cette thèse offre une étude sur ces effets du discours vers ce troisième groupe dès que les populistes arrivent au pouvoir jusqu’à la fin d’un premier mandat.
Plus récemment, une préoccupation avec les États-Unis et l’Europe a bouleversé le milieu académique. Malgré la hausse des études publiés sur le populisme, on constate une concentration forte d’études pour expliquer le phénomène avec des regards à l’échelle nationale et, surtout, dans ces deux régions mentionnées plus haut. En plus, la majorité des travaux porte sur la relation avec la démocratie libérale et la presque impossible relation du populisme avec le pouvoir.
À partir de ce constat, je propose d’examiner les effets du populisme contemporain de droite sur les populations minoritaires dans deux contextes distincts et à l’échelle subnationale. L’objectif central de la thèse est d’étudier la relation du populisme de droite avec l’inclusion et la gouvernance par la mise en œuvre de son discours sur le troisième pôle de la triade (i.e. les populations minoritaires). Parmi les objectifs spécifiques, je veux constater la relation causale du discours vers la praxis gouvernementale envers les populations minoritaires; aussi que le rôle joué par les bureaucrates, les ONG et les associations de quartier.
Contexte
Propulsé par les cas américain, britannique, brésilien, turque et philippin, une préoccupation surgit pour expliquer les similitudes et différences entre les personnalités. Cependant, les études étaient virtuellement toujours consacrées à la montée du populisme dans les contextes nationaux, avec moins de 0,23% de participation des études sur le populisme à l’échelle subnationale.
Étant donnée les effets divergents dans chaque région, une étude comparative à l’échelle subnationale permettra de mieux saisir l’ensemble significatif des effets du populisme dans une population minoritaire. Comme déjà souligné, ce troisième pôle est essentiel pour la traction du discours populiste de droite avant et après le succès électoral d’une personnalité ou d’un parti. Au Canada, malgré le fait que le premier ministre Justin Trudeau ne soit pas considéré comme populiste de droite, on trouve quelques exemples dans les provinces. Que ce soit en Alberta, en Ontario ou au Québec, plusieurs partis politiques et personnalités font appel à des possibles menaces de groupes minoritaires. Dans le cas québécois, le rôle joué par l’immigration est considéré comme étant ce troisième pôle (à côté du ‘peuple québécois’ et de l’‘élite anglophone/fédérale’) de la relation populiste. Au Brésil, c’est clair que Jair Bolsonaro a pu entraîner d’autres candidats, notamment aux gouvernements subnationaux, avec un discours populiste de droite. Dans le cas de Rio de Janeiro, le populisme de droite a mobilisé la violence comme un problème de la ville et de l’état qui se matérialise par la présence des favelas. La dernière administration (2018-2022) a été élue en s’appuyant dans un discours où l’état allait massacrer les trafiquants dans les favelas. La triadique brésilienne est la suivante : le ‘bon citoyen/cidadão de bem’, l’‘élite corrompu du PT’ et les ‘favelados. Ainsi, le mécanisme causal se présente de la façon suivante : le/la populiste de droite arrive au pouvoir (cause) il/elle possède la volonté de changer la relation entre l’État et le troisième pôle la bureaucratie lui suit parce qu’elle respecte la hiérarchie obtient du soutien dans l’assemblé législative il/elle promeut des politiques publiques ciblées moins inclusion/plus d’exclusion au troisième pôle (effet).
Discussion méthodologique
Je suis la méthode de la concordance de J. S. Mills (1843) qui permet de comparer deux cas dont les contextes sont très distincts sauf pour le phénomène à l’étude et où les facteurs systémiques ne jouent pas un rôle causal dans les effets - (aussi appelé most-different research design) (Przeworski et Teune, 1970).
Autant à Québec qu’à Rio de Janeiro, les administrations ont voulu mettre en œuvre ses discours par l’entremise du pouvoir de l’état, i.e., de l’administration publique. Pour pouvoir inférer une relation de causalité des gouvernements populistes au pouvoir et chercher leurs justifications, je collecterai les données primaires par la recherche documentaire, les entretiens semi-dirigés, par l’analyse de contenu des sessions dans les Assemblés régionales pour la part de personnes liées au parti au pouvoir et des journaux, la littérature secondaire et l’ethnographie. Je ferai attention aux contrepublics qui tentent défendre ces populations des assauts populistes (e.g. A Voz da comunidade). Je testerai du mécanisme causal, tout au long de la thèse, avec quelques variables intervenantes et en faisant un process-tracing pour confirmer la causalité.
L’une des raisons principales d’avoir choisir cette échelle pour la thèse s’inscrit dans la taille du mécanisme causal. Avec le but de bien saisir les rôles et les poids de quelques variables ainsi que l’impact du contexte, l’échelle subnational apparaît comme une conséquence d’un souci méthodologique. On comprendre que l’espace compte et que la littérature en science politique a opté pour travailler avec l’idée d’État-nation et relations interétatiques , au dépit du contrôle des limites . En même temps qu’il y a eu une montée en flèche des études quantitativistes qui ont permis des discussions méthodologiques vis-à-vis les contrôles de variables – race, genre, revenu, scolarité – les limites de la généralisation au sein d’un État ne les avaient guère pas suivis. Nous sommes reconnaissants qu’en sociologie , surtout urbaine, ainsi qu’en anthropologie ce type de remarque n’aurait pas été probablement nécessaire, car ils ont leurs propres traditions et discussions sur le rôle de l’espace, aussi que dans les études sur le fédéralisme et régionalisme.
La recherche à partir du subnational n’est pas justement sur la politique locale, mais particulièrement, comment elle façonne et s’inscrit dans les questions clés en science politique. Si on prendre le rôle du citoyen et de la citoyenneté, la bureaucratie étatique et sa relation avec les individues sont plus explicites au niveau local. Cela a été déjà bien travaillé chez Richard Snyder (2001) qui a signalé tant la potentialité d’échelonné à la baisse les unités d’analyse que la façon dont elles s’entrelacent avec celles plus en haut.
L’approche subnational a constamment été présente dans les études sur la démocratie. Les concepts de démocratisation et d’enclaves autoritaires ont suscité des débats précieux sur la flexibilité de la démocratie et sa manifestation dans des contextes autoritaires, ainsi que sur l’inverse de cette dynamique (Dabène, 2008 ; Durazo-Herrmann, 2010, 2012 ; Gibson, 2005 ; O’Donnell, 2001). Les études sur la démocratie participative travaillent souvent avec des gouvernements locaux et leurs rapports avec les citoyens (Félix, 2022 ; Fung et Wright, 2001 ; Garibay, 2015 ; Pateman, 1970). Finalement, entre les contributions essentielles de l’optique subnational, on a la remise en cause de l’universalisation des concepts à partir de variations intraétatiques et interétatiques, en outre l’échange avec la politique de la capitale et de l’État-nation.
La recherche subnational comparée vit une tendance récente selon Jeffrey Sellers (Sellers, 2019). Cet argument met en avant un changement dans la recherche en politique comparée, passant d’une concentration traditionnelle sur les États-nations à une attention accrue portée à la recherche subnationale. Cette transition reflète une tendance plus large en sciences politiques qui s’éloigne de la vision des frontières nationales comme unités naturelles d’étude. La recherche subnationale révèle les réalités opérationnelles des systèmes nationaux et la variation du comportement politique, des partis et des intérêts organisés, à l’intérieur et entre les pays. Ce tournant met en évidence les limites de l’analyse basée uniquement sur des données nationales agrégées. Les données de revues anglophones et de haute échelle montrent une tendance croissante vers la recherche subnationale et les comparaisons transfrontalières au fil du temps. En somme, l’argument souligne l'importance de la recherche subnationale en politique comparée et l'évolution de l'approche pour étudier les systèmes politiques au-delà des États-nations.
Provincial Patchwork: A Comparative Index of Gender Affirming Care Access Across Canadian Provinces: Lee Whelan (University of Waterloo)
Abstract: Access to publicly funded gender affirming care (GAC) varies across Canadian provinces. While all provinces and territories offer coverage for certain surgeries (i.e., vaginoplasty or mastectomy), some also offer coverage for hormone replacement therapy, and relatively few others also offer coverage for procedures like laser hair removal or facial feminization surgery. There is also significant variation across jurisdictions in the bureaucratic processes required for patients to access coverage. For example, some provinces require one or medical doctor’s approval, some allow referrals from nurse practitioners, and some require reference letters from psychologists.
While there has been some work to describe GAC policies across Canada, this study develops and uses a numerical index to compare access to GAC across provinces and territories focusing on public insurance coverage and the barriers to accessing GAC. The index takes into account which procedures are covered, the level of coverage (partial vs. full), and relevant bureaucratic barriers. The aim is for the index to serve as a baseline for future research to assess the relationship between access to GAC and other socio-legal factors, as well as to serve as a tool for those working to improve access to GAC across Canada.
Relative Confidence in Government in Canada: Christopher Yurris (McGill University)
Abstract: This poster will examine the question, “how does the gap in confidence in the federal and provincial governments differ across Canada’s regions?” This paper will use cross-sectional survey data spanning nearly three decades. I will be combining data from four surveys: the Canadian Election Study, the C-Dem Democracy Checkup, C-Dem Provincial Election Studies, and the Comparative Provincial Election Project Survey (2011-2014). The outcome variable will be relative confidence in the federal government, which will be measured by subtracting confidence in the federal government from a respondent’s confidence in the federal government. The planned status of the paper for the conference are preliminary results and analysis, which will be presented through descriptive statistics, an initial regression, and prediction plots.
Participants: Tyler Chamberlain (Trinity Western University)Noah Schwartz (University of the Fraser Valley)Erin Crandall (Acadia University)